« M. Gagnon demanda au député de venir visiter les lieux disant que pour comprendre la situation, il fallait l’avoir vue.
« La réponse fut :
« Je le sais, mais ne puis y aller. Il y a quelques heures, je me serais rendu avec M. Mercier qui est ici…
« Comme M. Gagnon insistait encore plus, il eut cette réponse :
« Dans tous les cas, si j’ai trois heures à moi demain je me rendrai certain.
« Pendant que M. Gagnon suppliait pour une simple visite des lieux du désastre, M. le curé semblait désespéré. Ne répétons pas les qualificatifs peu élogieux que l’énervement lui fait adresser à ceux qui, sciemment et illégalement, se rendent auteurs et complices de pareilles tragédies.
« M. le curé monta au deuxième étage voir M. Gagnon fils, assez gravement malade.
« Comme nous nous préparions à partir. M. le curé dit à M. Gagnon : Je vous charge de voir le député à Roberval dès demain et de