« Je serais bien prêt à faire le voyage, mais il est inutile de faire aucune démarche auprès de M. le député, s’il ne vient pas lui-même auparavant.
« Un homme qui n’a pas vu ça ne peut pas comprendre et marcher avec cœur. Faisons-le venir et parlons lui ici.
« MM. Bourgoing et Gagnon trouvèrent la réflexion juste. Nous nous rendîmes sans tarder chez M. J.-A. Gagnon pour téléphoner à Roberval.
« Nous passons près du cimetière inondé comme le reste et M. Bourgoin évoqua avec émotion les liens qui nous unissent à nos morts que l’on ne respecte même pas dans leur dernier sommeil ».
Que voulez-vous, l’argent ça rend tellement brave que, quand on a de quoi acheter la conscience des vivants, on n’a plus peur des morts.
Je laisse encore la parole au témoin oculaire :