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BERTHA ET ROSETTE

La jeunesse le plaisir, la tentation, tout cela va avoir raison de ses dernières hésitations.

Qu’est-ce que cela peut bien faire, une danse ?

Le tentateur continue :

— Rien qu’une danse. Pourquoi me refuseriez-vous ?

C’est toujours la même chose. Pourquoi ? Pourquoi être fidèle ? Pourquoi respecter ses serments ? Pourquoi ?

Le tentateur insiste :

— Rien qu’un tour de valse, si cela vous fatigue.

Il s’est penché vers la jeune fille. Ses yeux sont caressants. Il est vraiment beau. De ses mains il a pris celles de Bertha, qu’il attire vers lui, et sans qu’elle l’ait voulu, elle est debout.

Deux phrases frappent en même temps son oreille.

C’est le tentateur qui pour vaincre ses dernières résistances, lui murmure en un souffle à l’oreille : « Voyons ! ne me refusez pas cela,