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BERTHA ET ROSETTE

Sous ce rapport, ce ne fut que partie remise. Les parties de cartes plutôt courtes, bientôt père et fille laissèrent la table à d’autres joueurs, et Bertha attirée vers la danse comme le papillon vers la lumière qui doit lui brûler les ailes et causer sa mort, Bertha revint bientôt admirer les couples élégants qui tournaient avec grâce.

Qu’ils étaient beaux ces danseurs, Tit Luc Laframboise qui entre les mouvements de conventions, trouvait le moyen de giguer ainsi que son cousin, Pierre Sans-chagrin. Puis le plus beau, le plus élégant de tous, Sam Bachelor, comme il dansait bien.

Ah ! oui, si Gustin était ici, comme je danserais avec plaisir !

Que n’est-il ici ; quel bonheur ce serait que cette danse ensemble, appuyée à son bras robuste.

Est-ce le promis, est-ce la danse, qu’elle désire et aime le plus ?