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BERTHA ET ROSETTE

arrivé, il faut surprendre le héros de la fête à qui on lit une adresse en lui présentant un cadeau.

Puis, c’est la réjouissance : chants, déclamations, historiettes et la danse pour les jeunes, tandis que les plus âgés se retirent un peu à l’écart pour jouer aux cartes et que d’autres regardent les évolutions des danseurs. Oh ! les vieilles danses canadiennes dont les générations d’aujourd’hui n’ont plus d’idée.

En 1916, ce n’était déjà plus les belles danses, telles que le menuet, le reel-à-huit, ou la danse des voleurs. Ce n’était pas encore ces danses exotiques, qu’on nomme Tango, Two-step, Fox-trot, Turkey-trot, etc ; noms impossibles et ridicules, désignant des prises de corps et des contorsions plus impossibles et plus ridicules encore que leurs noms.

C’était alors les quadrilles, et la fête fut réussie, si on considère le nombre des assistants, la surprise du jubilaire, et surtout l’entrain des invités. Une seule ombre, la présence d’un étranger.