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BERTHA ET ROSETTE

jours paru les meilleurs aux enfants d’Ève et d’Adam.

Ce qui est certain, c’est que le jeune Américain ne pensait qu’à Bertha. Les veillées n’étaient jamais assez longues.

Les jeunes jouaient à ces jeux enfantins, les zéros, le bourdon, etc. John s’endormait et jurait en anglais, qu’on ne le reprendrait plus à emmener à la chasse des bébés, bons à jouer des jeux d’enfants.

Ou bien Sam, qui avait beaucoup voyagé, parlait des pays qu’il avait visités. Il racontait des historiettes, expliquait la situation des années alliées, dans ces régions qu’il prétendait avoir visitées.

Souvent l’Américain, bon musicien, jouait sur le piano les airs à la mode, chantant en compagnie de Bertha, qui éprouvait un réel plaisir en sa compagnie.

L’aimait-elle ? Elle-même n’aurait pu le dire ; elle n’y pensait probablement pas.