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BERTHA ET ROSETTE

teries, c’est poison vif, et ne jamais se coucher sur un malentendu. »

Les invités sont partis et dans un mouvement d’abandon, Petit Boileau laisse tomber sa tête sur les genoux de sa chère Monique.

— Si tu savais comme c’est bon les doigts d’une femme dans nos cheveux.

Puis à Gustin :

— Dis donc, Grand Boileau, es-tu capable de me dire ce qui nous a valu d’être si heureux, après avoir passé par l’enfer boche ?

Et comme l’interpellé ne répondait pas, Robert Neuville éleva la voix :

— C’est que, mes enfants, vous avez été fidèles. Soyez toujours fidèles ; faites votre devoir et toujours vous pourrez espérer.

Bertha ajoutait :

— J’ai bien prié la Vierge et je lui ai promis que nous irions ensemble la remercier de sa protection si elle me rendait mon Gustin.

Quand irons-nous ?