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BERTHA ET ROSETTE

minorités nationales et religieuses se voient marchander et refuser leurs droits les plus sacrés, cela dans mon pays et ailleurs.

La guerre a manqué à tous ses buts.

À l’Épiphanie et dans toute ma province, la colère, la rancœur ne sont pas encore passées.

Partout sont restés vivaces, le souvenir des excès de ces jours, et la haine qui en est la conséquence.

Comme toujours, le sentiment populaire dépasse la mesure et la raison.

Que les insulteurs de la race, que les exploiteurs qui ont profité des jours sombres de la grande guerre pour satisfaire injustement leurs ambitions, que les prévaricateurs soient honnis, ce n’est que justice. Mais on n’en est pas resté là !