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X

Au pied « du Calvaire » canadien.


Demandez, vous recevrez
Frappez, au vous ouvrira


Le temps passait, l’on était aux jours d’été 1917.

Depuis des mois, Bertha était sans nouvelles de son promis. La dernière lettre qu’elle en avait reçue, était la lettre d’adieu que Gustin avait remise à son chef.

Celui-ci y avait joint une note courte, mais explicite :

« Votre ami, chargé d’une mission périlleuse, m’a remis la lettre ci-jointe, que je vous envoie. Il n’est pas revenu. La mission à lui confiée, a été remplie d’une manière parfaite. Nous aurions dû trouver son corps ou celui de son compagnon. »