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BERTHA ET ROSETTE

Bertha fut loin d’en être enchantée. Les assiduités du bel Américain, sa ténacité de crampon, lui devenaient odieuses. Cependant, elle ne pouvait refuser de paraître sans manquer à la plus élémentaire politesse.

La politesse fut satisfaite ; Sam le fut moins. Dés l’arrivée, il se rendit compte de l’antipathie éprouvée à son égard. Il ne tarda pas à se rendre compte aussi de l’admiration béate de Rosette, pour ses qualités de beau citadin.

Elle était jolie, Rosette ; gaie, pimpante, même un peu provocante. Sans se jeter à la tête des gens, elle savait mettre en œuvre ses moyens de séduction à l’égard de ce visiteur qui pour elle était la personnification du Monsieur.

Aussi quelle différence entre l’attitude réservée de Paul Neuville, le sage habitant, et la désinvolture au moins osée du citadin de New York.

Venu avec l’intention de reprendre Bertha dans ses charmes de séducteur, Sam Bachelor