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VI

L’assaut.


« Il n’est pas bon que l’homme soit seul… » C’est là une vérité qui ne passe pas.

Sans doute quelques ermites ont fait exception, mais en général l’homme a besoin d’une compagne, et si cela est impossible, il lui faut au moins un compagnon, un intime, un confident des peines et des espérances.

Les soldats de la grande guerre n’ont pas fait exception à la règle. En général, ils adoptaient un camarade qui devenait plus ami, plus intime que les autres, et comme résultat les unités humaines devenaient des couples.

Pour nos Canadiens, particulièrement nos gars de chantier, cette association ou intimité, continuait à s’appeler un span ou un team.