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ciante et amusée. Mais Isabelle la Savante vit le mensonge de cette gaieté et que sa lèvre tremblait de rage ; elle distingua aussi que, dans sa brillante auréole de lumière et de musique, la Sarrasine était bien malheureuse ; alors elle s’approcha du prince et lui dit :
— Messire, ne croyez-vous pas que ma dame Oriante a assez dansé et chanté, car je sais qu’elle est lasse ce soir ? Vous feriez bien de l’appeler et de l’engager à s’asseoir avec nous et ce chevalier revenu, qui parle si bien notre langue, afin qu’il nous aide à savoir la belle langue des chrétiens.
Avec empressement, le prince appela la Sarrasine et lui dit :
— Nous voulons que vous vous reposiez.