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XIII

Exactement Oriante s’en allait malheureuse que son ami souffrît à cause d’elle, mais tout de même heureuse de cette souffrance qui lui prouvait combien il l’aimait et qui lui donnait une merveilleuse tranquillité de cœur, pour se livrer aux soins de sa gloire. Bien assurée qu’il était des deux, dans cette période, celui qui aimait le plus, elle pouvait penser à autre chose. Mais lui, il éprouvait cette lourde hantise qui