Page:Barrès - Un jardin sur l’Oronte, 1922.pdf/147

Cette page n’a pas encore été corrigée

Un clair de lune enchanteur se leva sur les sables. Il attendit durant des heures mortelles qu’elle parût de minute en minute. Vers l’aube enfin, il fallut prendre un parti.

« Souvenir de ma mère, dit-il, inspirez-moi mon droit chemin. Où trouverai-je la vérité ? »

Il pensa qu’il devait aller sur Damas, et ne voulut pas douter qu’il y rejoindrait son amie, qui sûrement l’y avait précédé.