Page:Barrès - Les Traits éternels de la France, 1916, Émile-Paul.djvu/40

Cette page a été validée par deux contributeurs.

m’en citait indéfiniment.) Pourquoi ? on peut recevoir le souffle d’en haut et n’être qu’un pauvre homme. « Si jamais vous racontez cette histoire, je vous demande instamment de nommer tous ces chefs et ces soldats, car ce serait un mensonge que j’aie l’air de monopoliser la gloire de cette belle journée de notre régiment. Le cri n’est pas à moi seul, il est à nous tous. Plus vous fondrez mon rôle dans la masse, plus vous vous rapprocherez de la réalité. J’ai la conviction de n’avoir été qu’un instrument entre les mains d’une puissance supérieure. »