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aucun souci du danger, a donné le plus bel exemple de magnifique intrépidité et de charité envers ses semblables. Aumônier de la plus haute valeur morale qui a, par son influence personnelle due à ses vertus, rendu les plus grands services. A été blessé le 12 octobre 1915, en allant dans les tranchées de première ligne, identifier les morts et procéder à leur inhumation, sa division étant au repos. » Légion d’honneur. (J. O., 17 novembre 1915.)

Le Douarec (François-Charles-Marie-Joseph), aumônier auxiliaire au 248e régiment d’infanterie : « N’a cessé depuis le début de la campagne de faire preuve d’un dévouement et d’un courage remarquables ; le 30 juin 1916, accompagnait un bataillon qui se portait à l’attaque sous un bombardement des plus violents, légèrement blessé, est venu se faire panser au poste de secours et est reparti immédiatement à l’endroit où le bombardement était le plus intense, faisant l’admiration de tous les officiers des corps voisins. A reçu deux autres blessures. Déjà cité à l’ordre de l’armée. » (J. O., 29 août 1916.)

Gauthier (Yves), aumônier militaire au 115e régiment d’infanterie : « Aumônier volontaire d’un allant et d’un courage au-dessus de tout éloge. Constamment en première ligne, se rit du danger et, par sa présence, communique à tous un réconfort des plus précieux. Déjà cité à l’ordre. Blessé le