Page:Barrès - Les Diverses Familles spirituelles de la France, 1917.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Le Père jésuite Jean Brémond (Jean-Marie-Luc), aumônier volontaire de la 00e division : « Après avoir accompagné les soldats en première ligne pendant toute la durée du combat, est resté dans un village violemment bombardé pour secourir et encourager plus de cent blessés dont il a assuré et dirigé l’évacuation, ne quittant le village qu’après le dernier convoi. » (J. O., 21 mai 1916.)

Le Queau (Jean), caporal brancardier au 62e régiment d’infanterie : « D’un dévouement à toute épreuve. Au mépris de la mort, a transporté plus de douze cents blessés de divers régiments depuis le début de la campagne, tous identifiés par lui. Dans l’assaut du 25 septembre 1915, n’a cessé d’encourager ses camarades, les aidant à franchir les parallèles de départ. Blessé, ce jour-là même, de balles au bras et à la jambe en donnant ses soins aux blessés. » Médaille militaire. (J. O., 14 novembre 1915.)

Le Gall (François), aumônier volontaire au 118e régiment d’infanterie : « Quoique réformé et de santé délicate, est parti comme aumônier volontaire à la mobilisation ; a été dès le début, pour tous, le modèle incarné du dévouement et de l’abnégation. Est monté à l’assaut le 25 septembre 1915 au matin, en tête du régiment. Depuis ce jour, a passé ses nuits et ses jours à ramener les blessés et à secourir les mourants. Toujours en première ligne, sans