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d’un corps d’armée (329e régiment d’infanterie) : « A volontairement accompagné un régiment en première ligne, au cours des attaques du 4 au 15 juillet 1916. Toujours au poste le plus avancé et le plus périlleux. De jour et de nuit, n’a cessé d’assister les blessés et d’exalter l’enthousiasme des combattants par sa parole et son attitude. Très grièvement blessé, a donné à tous le plus bel exemple d’héroïsme et d’abnégation. » Légion d’honneur. (J. O., 18 septembre 1916.)

Le Père jésuite Pupey-Girard, aumônier titulaire, près du groupe des brancardiers de la 37..e division d’infanterie : « Modèle de dévouement et de courage ; s’est particulièrement fait remarquer à X… et à Y… où il a accompagné tous les assauts, prodiguant ses soins aux blessés qui venaient de tomber sans aucun souci du danger et malgré le feu violent de l’artillerie ennemie. » (J. O., 9 février 1916.)

Voiron (Pierre), aumônier militaire, groupe brancardier divisionnaire : « Sur le front depuis le début de la campagne ; n’a cessé, comme brancardier puis comme aumônier, d’accompagner les régiments de première ligne dans les situations les plus périlleuses. Animé au plus haut degré de l’esprit de sacrifice, il sait le communiquer aux troupes dont il exalte les forces morales. Au cours des opérations, au nord de X…, il s’est particulièrement distingué par sa présence quotidienne au