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(10) Note de la page 61. — C’était un jeune soldat de vingt-deux ans à peine, nommé Gaston Verpillot, qui s’occupait avant la guerre d’horlogerie à Reconvilier (Jura bernois). Il avait été frappé dans la journée de Marcheville. (Voir la Croix de l’Ain du 16 mai 1915 et la Feuille paroissiale protestante de Montbéliard du 1er juillet 1915.)

(11) Note de la page 62. — D’Henri Gounelle encore cette lettre en date du 15 juin 1915, six jours avant que le jeune soldat tombe sur la tranchée de Calonne :

« L’âme s’exalte à cette lutte et s’enrichit. On a parlé beaucoup de sacrifice à propos de nos soldats. Je n’aime guère cette idée, à moins qu’on ne prenne le mot dans le sens antique consacré à. Dans l’acception moderne du terme, il y a une idée de perte. Or, ce n’est pas le cas : nous avons tout à gagner ici, rien à perdre, si notre âme s’agrandit et s’épure. La beauté de la vie vaut mieux que la vie elle-même. »

(12) Note de la page 74. — « J’aimerais avoir sur l’activité guerrière des israélites d’Al-