(4) Note de la page 51. — Dans tout ce chapitre, on verra qu’en passant des héros catholiques aux héros protestants, je croyais trouver chez ceux-ci une prédominance de la vie morale sur la vie religieuse. Cette nuance de ma pensée a paru inexacte à certains de mes lecteurs. Je leur donne aussitôt la parole.
M. L, Maury, professeur à la Faculté libre de théologie protestante de Montauban, me fait l’honneur de m’écrire :
« … Notre protestantisme, préoccupé sans doute de la vie morale, cherche la source de cette vie dans les doctrines de la foi, et attend les impulsions qui entraînent vers les sommets dans la communion avec Dieu et le Christ. Notre vie intérieure n’est pas faite seulement de moralisme. C’est la seule réserve que je me permettrai de faire à votre article. »
Du pasteur Jacques Pannier, aumônier militaire, cette autre lettre :
« Voici l’affirmation qui, je l’avoue, m’a choqué : « Dans la religion réformée les sacrements pour lesquels le prêtre serait indispensable n’existent pas. » Souffrez, Monsieur, que je m’inscrive en faux, au nom de tant d’officiers et