origines et il entrevoyait ses possibilités futures. À interroger son Moi dans son accord avec des groupes, Philippe en prit le vrai sens. Il l’aperçut comme l’effort de l’instinct pour se réaliser. Il comprit aussi qu’il souffrait de s’agiter, sans tradition dans le passé et tout consacré à une œuvre viagère.
Ainsi, à force de s’étendre, le Moi va se fondre dans l’Inconscient. Non pas y disparaître, mais s’agrandir des forces inépuisables de l’humanité, de la vie universelle. De là ce troisième volume, le Jardin de Bérénice, une théorie de l’amour, où les producteurs français qui tapageaient contre Schopenhauer et ne savaient pas reconnaître en lui l’esprit de notre dix-huitième siècle, pourront varier leurs développements, s’ils distinguent qu’ici l’on a mis Hartmann en action.