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teurs d’éloge et ordonnateurs de la vie, de qui tu dépendais ; tu montrais du goût de te plaire, de fois à autre, par les temps humides, à pleurer dans un coin plutôt que de jouer avec ceux que tu n’avais pas choisis. Crois bien que les soucis et les prétentions des grandes personnes ont continué à m’être souverainement indifférents. Aujourd’hui comme alors, je sens en elles l’ennemi ; près d’elles je retrouve le dédain et la timidité que t’inspirait la médiocrité de tes maîtres.

Rien de mes émotions de jadis ne me paraîtrait léger aujourd’hui. J’ai les mêmes nerfs seul mon raisonnement s’est fortifié, et il m’enseigne que j’avais tort, quand, tous m’ayant blessé, je disais en moi-même : « Ils verront bien, un jour. » Chaque année, à chaque semaine presque, j’ai pu répéter : « Ils verront bien », ce mot des