Page:Barrès - Le culte du moi : le jardin de Bérénice.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE  CINQUIÈME

bérénice à aigues-mortes. — les amours
de petite-secousse et de françois de transe.

J’étais à Arles depuis quelques jours, et cependant que j’en visitais les mélancoliques beautés, je m’étais mis en relation avec les esprits les plus généreux de l’arrondissement, avec ceux qui sont impatients de toute modification et avec ceux qu’on avait mécontentés. Nous causâmes ensemble des injures subies par la patrie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur,