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le jardin de bérénice

tion dans la tristesse, comme cette petite fille et ces sables salés.


À un autre instant, Charles Martin se félicitait que depuis trente ans on eût livré la majeure partie de ce pays à la culture et au défrichement.

— Il en est ainsi des habitants, me disais-je ; les longues époques où notre race était en friche sont passés. Peut-être sur nos âmes a-t-il apparu des modifications plus frappantes depuis cinquante ans que durant trois siècles. Chez beaucoup d’entre nous, ce devient une grande difficulté de retrouver le fonds ; les âmes comme Bérénice sont bien rares. Mais allons à quelques pouces sous cette