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guillotiné par la Révolution et qui, lisant un soir dans son exil de Darmstadt ce terrible pamphlet des Liaisons dangereuses, où beaucoup voulaient voir le miroir d’une société corrompue, s’écriait : “ Que je comprends Rousseau et sa sublime haine pour les vices recherchés ! Après la lecture du livre de Laclos, véritable poème épique de certains salons du XVIIIe siècle, on excuse ce qu’a d’excessif l’amour de Rousseau pour la nature ; il fait respirer de l’air pur. ”

Voilà, Messieurs, la part de mon admiration. Mais vous m’en demandez plus. Vous voulez que j’adhère aux principes sociaux, politiques et pédagogiques de l’auteur du