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briller une petite lumière, la lampe de l’Oblat qui veillait dans la cure. Autour de cette flamme, se ralliaient tous ses ennemis, ceux d’autrefois et ceux d’aujourd’hui.

Les plus coupables, disait-il, les responsables de tout le mal, ceux qui en sont la cause première quoique éloignée, ce sont les chansonniers, ceux qui ont composé et répandu ces affreux couplets si puissants sur le peuple, où sont dépréciées et vilipendées les choses les plus respectables et les personnes d’un caractère sacré. Les plus coupables, ce sont les chanteurs habituels de ces chansons, femmes, filles, jeunes gens qui en ont fait couler le poison mortel dans les cœurs. Les plus coupables, ce sont ces parents cruels qui, au lieu de réprimer ces chants moqueurs, aussi pernicieux pour leurs enfants qu’insultants pour ceux qu’ils attaquaient, les ont soufferts complaisamment et souvent même les excitaient par leurs éclats de rire. Les plus coupables, les premiers coupables, les grands coupables, ce sont surtout les prêtres de toutes les paroisses voisines qui, au lieu de la doctrine de paix et d’amour, n’ont su faire entendre du haut de la chaire que des discours de mépris et de haine contre leurs confrères. Mais par-dessus tous encore, le coupable