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de Lemud, représentant, l’une, un jeune Callot qu’une belle bohémienne entraîne vers l’Italie, l’autre, le Cercueil de l’Empereur porté sur les épaules de ses grenadiers et qu’accompagne, comme un vol d’ombres, la Grande Armée sortie des tombeaux.

M. Asmus trouvait pittoresque, amusant, d’être enveloppé d’images françaises, comme d’avoir les oreilles battues par des mots français. Il attendait un grand profit de cette atmosphère si nouvelle. Jusqu’au fond de sa chambre, il participait à la vie de ce vieux quartier, à l’animation du quai et de la rivière. Il aimait à regarder le frémissement de l’eau, les grandes herbes mouvantes, les barques et les brouillards. Et quand il travaillait à sa table, il avait encore une complaisance pour le bruit de