Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

réclamons l’Artois, la Picardie, la Flandre, la Champagne, la Bourgogne et la Franche-Comté. Bientôt leurs populations revivifiées seront tout heureuses de parler la langue de Schiller et de Gœthe. Voilà le plan, et rien n’empêchera l’expansion de notre force.

m. asmus

Eh bien, mon cher collègue, permettez qu’à mon tour je vous expose des idées qui naissent d’un amour de l’Allemagne au moins égal au vôtre. Comme vous, je dis que ce qui est beau, ce qui est pur, c’est le cœur d’un loyal Allemand ; aussi je ne veux pas le gâter en l’irritant contre une noble nation. Au contraire, je veux l’enrichir avec tout ce qu’il y a d’excellent