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VAINES DÉMARCHES DE STUREL

Le docteur Cornelius Herz, avec qui j’ai eu quelques rapports scientifiques, est créateur de l’importante publication La Lumière Électrique, qui lui donne, grâce à son talent, une haute position.

J’ose espérer, Madame, que vous voudrez bien l’accueillir avec bienveillance, et je vous prie en même temps d’agréer mes remerciements ainsi que l’assurance des sentiments respectueux de votre dévoué serviteur.

Paris, le 12 août 1888.
Le général L. F. Menabrea.

Et comme Sturel s’étonnait que ce fût l’autographe original :

— Il m’a été gracieusement rendu par Mme Crispi sur ma demande… Je puis vous montrer d’autres lettres du général Menabrea… Vous apprécierez si c’est ainsi qu’un ambassadeur parle à un agent interlope de son gouvernement. J’avais pris chez moi, comme employé, son fils. Je lui donnais des appointements de mille francs par mois. Croyez-vous qu’un ambassadeur place son fils chez un espion et lui permette d’accepter un salaire ? Je n’avais épargné ni mes soins ni mon argent pour ranger cet éminent diplomate du côté de la France. Voyez comment il écrivait au prétendu espion de la Triplice :

Paris, 26 février 1886.

J’ai été aujourd’hui vous chercher à votre bureau ; ne vous y ayant pas rencontré, je viens vous prévenir que mon fils ayant achevé tous les travaux que