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L’APPEL AU SOLDAT

bien particulières. Un instant ils l’avaient vu tout modifié : une multitude de ruisseaux, de torrents se précipitaient des montagnes, émergeaient des vallées, et l’on devait penser qu’une immense nappe modifierait l’état des choses. Mais très vite les sources s’épuisèrent et la masse d’eau s’absorba dans le sol, ne laissant que de rares vasques sur une France en désordre où réapparaissaient tant bien que mal les anciennes configurations politiques.