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P. S. — Cette fantaisie, accueillie avec faveur, je puis bien le dire, par des lettrés délicats et prudents, n’a pas été comprise de tous dans l’entourage de M. Renan.

Au dessert d’un banquet celtique, l’illustre vieillard, couronné de ses bretons familiers, a cru devoir protester contre les pages qu’on vient de lire. Son charmant petit discours m’a étonné. Comme me voilà méconnu par un maître que je goûte fort !

Que me reproche-t-il cependant ?

1° D’avoir pris la Chanson de la Reine Anne pour une gaudriole (page 17). D’ailleurs je ne m’en offensais guère. On a vu (page 42) que je ne suis pas de ceux qu’inquiètent les audaces sensuelles et idéalistes de M. Renan.

2° Ensuite M. Renan affirme que j’ai mal exprimé son opinion sur