J’objecte alors à M. Renan que le Dialogue des morts, qu’il a consacré à Victor Hugo, a été représenté par les artistes de la Comédie-Française. M. Renan me répond que seule cette grande circonstance a pu le décider à cette publicité.
Pourtant, j’ai surpris chez M. Renan une complaisance à parler des répétitions qu’à cet effet il suivit à côté de M. Claretie.
« Je craignais M. Coquelin cadet, me dit-il, parce qu’on m’avait prévenu qu’il fait sans trêve des calembours. Quoique j’aie vu Victor Hugo y exceller, je vous avoue que je ne goûte guère cet exercice. C’est que j’y suis inférieur. Peut-être, comme érudit, m’est-il arrivé de jouer sur les mots : les évêques me l’ont reproché ; mais c’était sur des mots syriaques, avec mes confrères de l’Académie des inscriptions. Dans