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IV
DANS LES COULISSES

Cette après-midi, quand je fus introduit dans le cabinet de M. Renan, l’illustre académicien sommeillait légèrement sur d’antiques grimoires. Avec une parfaite aisance, il se réveilla, sans secousses, comme un sage qui est accoutumé de passer du rêve aux affaires. Et déjà il m’approuvait.

Après un silence : « Monsieur, lui dis-je, avez-vous été impressionné de l’assaut qu’on vous fit, pour votre Abbesse de Jouars ? »