Page:Barni - Ce que doit être la République.djvu/24

Cette page a été validée par deux contributeurs.

je reviens ici aux deux points fondamentaux que j’ai déjà posés, — on corrigera le mal en éclairant et en moralisant les citoyens. Une instruction solide, telle qu’elle convient, leur montrera ce que doivent être leurs rapports réciproques, et une forte moralité, répandue autant que possible dans toutes les couches de la société, chassera les vices dont je viens de parler pour mettre à leur place une bienveillance mutuelle, le goût du travail, le dégoût de l’oisiveté et de la débauche, etc. Et alors il n’y aura plus rien à craindre de ces théories décevantes qui égarent aujourd’hui tant d’esprits : le communisme, ou ce que l’on appelle à présent le collectivisme, nom nouveau inventé pour rajeunir une vieille et funeste erreur.


Ajoutez à cela les lois qu’exige la justice, c’est-à-dire une véritable égalité entre les citoyens, celles, par exemple, qui répartissent l’impôt de manière à ne pas peser sur les objets de première nécessité et à ne pas rendre la vie plus lourde aux travail-