semées à pleines mains ; il y faut faire pénétrer, à la place de ces idées qui les égarent, des idées justes qui les éclairent sur les principes fondamentaux de la société, sur les lois morales, politiques, économiques qui doivent présider à l’ordre social, dont la République n’est que la plus haute expression. La tâche est difficile sans doute, en présence du mal accompli depuis tant d’années ; mais il n’est cependant pas impossible d’en venir à bout, si nous y appliquons toutes nos forces et si nous savons concerter nos efforts.
C’est en vue de ce but qu’à Tours et à Bordeaux, à côté du Gouvernement, mais en dehors de lui et indépendamment de toute attache officielle, quelques-uns de mes amis et moi nous avions conçu l’idée et jeté les premières bases d’une Société d’instruction républicaine destinée à propager sur toute la surface de la France, par les moyens que j’indiquais tout à l’heure, les idées qui forment l’essence même de la