qu’on traite ; et la tragédie, étant un poème en dialogues, ne doit point être écrite en vers pompeux, qui ne conviennent point à une conversation, ni en vers simples, parce que cette conversation est noble. » D’ailleurs, le sentiment musical, lui aussi, a ses exigences, et comment imaginer que le divin Racine ait sur ce point professé les mêmes idées que Corneille ? Bien au contraire, nous trouvons dans Racine un nombre considérable de vers, qui, dépourvus d’harmonie lorsqu’on les césure à l’hémistiche, en acquièrent une surprenante quand on les divise autrement.
On ne pouvait manquer de se demander si de telles coupes n’étaient pas l’œuvre du hasard ? Il s’est effectivement élevé quelques discussions à ce sujet. C’est qu’on avait oublié certain autre passage des Remarques de Louis Racine, où nous voyons clairement que