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et l’éclat des images. Il n’a point d’oreille et inconsciemment accumule les pires cacophonies. Il ne se doute pas qu’il puisse exister une « musique du vers ». À propos de fautes d’impression, il écrit qu’il n’a corrigé que celles qui regardent le sens ; « pour les autres, ajoute-t-il, qui ne sont que contre la rime, ou l’orthographe, ou la ponctuation, j’ai cru que le lecteur judicieux y suppléerait sans beaucoup de difficultés », Ainsi, remarque M. Souriau, nous le voyons mettre une des plus grandes difficultés de la versification sur le même rang qu’une question de points et virgules ! N’oublions pas cependant que Corneille est un des créateurs[1] du vers libre, qu’il employa d’abord dans Agé-
- ↑ Le vers libre était d’ailleurs, dès le xvie siècle, à peu près constitué.