de son ampleur oratoire et de la splendeur des images que du rappel des consonances. La cadence ne s’y soutient pas. Il n’y a pas de rime unissant les quatre premiers vers aux suivants et, à leur tour, le cinquième et le sixième vers se trouvent isolés, rimant entre eux sans rimer avec aucun des autres. Quand on arrive à la fin de la période, l’oreille ne se souvient plus des notes précédentes qui ne lui ont pas été assez fréquemment répétées. N’auraient-elles pas dû cependant converger toutes sur le dernier quatrain, écho de la strophe entière ? Mais peut-être est-ce là trop demander à des stances de cette dimension ? Aussi préféré-je telle petite strophe si bien cimentée, du premier vers au dernier :
L’homme est sur un flot qui gronde.
L’ouragan tord son manteau ;
Il rame en la nuit profonde,