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RÉSUMÉ


Les préoccupations politiques les plus graves et le travail compliqué de l’organisation du nouveau royaume n’ont point empêché le cabinet de Turin de vouer ses soins à la création d’un réseau complet de voies ferrées dans la Péninsule il a compris qu’en formant un faisceau de relations commerciales et industrielles entre les diverses provinces il contribuerait puissamment à la consolidation de leur union politique.

Il a également compris que cette œuvre resterait Incomplète et peu fructueuse si elle n’était reliée aux réseaux des pays voisins. Aussi, quelque coûteuse qu’en soit la construction, n’a-t-il pas hésité à concéder la ligne du littoral, de Gènes à Nice, et à poursuivre avec persévérance et sans se laisser arrêter par la dépense les travaux de percement du Mont-Cenis.

Voilà pour les communications avec la France.

En ce qui concerne le raccordement avec la Suisse, le Gouvernement italien, fixant son choix sur le passage du Lukmanier, avait cherché à en assurer l’exécution, en accordant aux concessionnaires des avantages considérables ; mais le