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en doute la possibilité d’établir une voie ferrée par le Simplon.

Nous terminerons par une dernière considération propre à frapper les esprits les plus prudents.

Entre toutes les solutions relatives à la traversée des Alpes par un chemin de fer, c’est sur la plus facile que tous les efforts doivent se porter, parce qu’après le succès de l’une, si ce succès est obtenu sans de trop grands sacrifices, l’autre s’accomplira. Le Simplon n’exclura pas le Saint-Gothard.

Or la solution la plus facile, c’est le tracé le plus court entre les points où le territoire devient tellement improductif qu’il n’y a rien à en attendre en ressources locales.

Au nord, ces trois points sont situés à Coire (Lukmanier), à Altorf (Saint-Gothard) et à Sion (Simplon). Mais comme l’exécution du chemin de fer jusqu’à Brigue paraît assurée, c’est ce dernier point (Brigue-Simplon) qu’il faut choisir.

Au midi, ce sera Locarno (Lukmanier, Saint-Gothard) et Domo d’Ossola (Simplon).

Entre les deux points extrêmes de chaque passage, la dépense par kilomètre (tracés hauts) peut-être considérée comme semblable, à égalité d’inclinaison et de rayon des courbes.

Dans ce cas, c’est le rapport de la distance comparative restant