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du Lukmanier aboutissent à la preuve que les mêmes solutions sont applicables à tous les passages. Il est impossible, en effet, de ne pas reconnaître la possibilité des mêmes solutions au Saint-Gothard ; et, si on regrette que les études de MM.Koller et Lucchini n’aient pas été assez complètes pour le démontrer, le doute qu’ils n’eussent pu arriver au même résultat ne vient pas à l’esprit.

A plus forte raison, cette conviction est-elle acquise en faveur du Simplon dont le col est, à la fois, le moins épais et le plus facilement accessible.

Chacune des passes a des avantages et des inconvénients. La descente d’Airolo, qui, pour le Saim-Gothard, paraissait un obstacle égal a celle du Lukmanier sur Olivone. est résolue par l’heureux emprunt du val Bedretto, d’une manière bien supérieure aux lacets du tracé du Lukmanier dans la descente sur le versant du midi.

La vallée du Rhin, de Reichenau à Ilanz, offre, aux abords du Lukmanier, des difficultés sinon supérieures, au moins de la nature de celles que rencontrent les autres passages dans les gorges les plus difficiles.

En un mot, ce que tous les ingénieurs qui s’occupent de ces questions reconnaissent et déclarent sans hésitation, c’est qu’à travers ces passes autrefois si effrayantes la difficulté et la dépense d’exécution des travaux d’établissement d’un chemin de fer ne sont pas, en ce qui concerne l’assiette du chemin, de