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pour les relations de l’Angleterre, de la Belgique et des provinces du Rhin allemand avec l’Orient, par le port de Gènes.

Le passage par le Mont-Cenis n’est donc pas une objection à celui du Simplon. Ils ont un caractère politique et commercial bien différent. Le premier n’intéresse que l’est et le midi de la France ; le second intéresse la France, l’Angleterre, la Belgique et toute l’Allemagne du Rhin.

Une guerre entre l’Italie et la France peut fermer le Mont-Cenis mais pour fermer le Simplon à l’Angleterre et à la Belgique, il faudrait que l’Allemagne fût engagée, elle-même, dans une guerre contre ces puissances, et alors tous les passages des Alpes seraient fermés comme le Simplon.

Jetons maintenant les yeux sur les contrées de l’Allemagne qui ont dirigé des chemins de fer sur l’Italie, à l’est du lac de Constance.

De Pesth (Ofen), de l’arsenal de Comorn et de Vienne, partent les troncs principaux des deux réseaux du Midi-autrichien se dirigeant sur l’Italie, l’un par Groetx et Laybach, l’autre, par Linz, Salzburg et Inspruck.

Le premier traverse les Alpes juliennes pour atteindre Trieste, par le col d’Adelsberg, et Fiume, par la route Marie-Louise.

Ils descendent en outre sur Venise en franchissant le col de