Page:Barman - Simplon, Saint-Gothard et Lukmanier, 1861.djvu/24

Cette page n’a pas encore été corrigée

de fer de la vallée du Rhin traversent Bâle pour ne s’arrêter qu’à quelques lieues du Simplon.

Est-ce le lieu d’ajouter que, dans le programme des considérations qui devaient guider la commission en lui signalant les conditions nouvelles que l’unité italienne devait apporter au choix du passage des Alpes, ce sont précisément ces conditions qui semblent oubliées.

S’il y a un fait significatif dans cette question, c’est l’élan que la constitution de cette unité a donné aux chemins de fer, et surtout à ceux qui doivent unir les provinces du nord de l’Italie à celles du midi. La ligne de Milan à Otrante complétera la grande route, la route la plus courte qui de Londres, de Paris, par Jougne ou les Verrières, le Simplon et Milan, conduira en Orient. Ce sera une partie intégrante de la ligne que suivront les malles de l’Inde, la télégraphie, etc.

Comment cette grave considération a-t-elle échappé à la commission, et comment n’a-t-elle pas protesté contre l’inexplicable exclusion du Simplon dans les passages à examiner et à comparer ?

On objectera que. « le Simplon est trop près du Mont-Cenis. » A cela il y a plusieurs réponses.

Le passage par le Mont-Cenis est un passage exclusivement français : il est exposé, par cela même, à se trouver fermé,