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lement jugerait convenable pour la protection des intérêts politiques et commerciaux du pays ; 2° il est expédient que la Compagnie des Indes orientales transmette à la couronne les possessions territoriales, les capitaux, créances, etc., qui lui appartiennent à titre quelconque, à la charge à la couronne de prendre à son compte toutes les obligations de la Compagnie ; ladite Compagnie recevant des revenus dudit territoire telles sommes et de telle façon qui seraient déterminées par le parlement ; 3° il est expédient que le gouvernement des provinces britanniques dans l’Inde continue d’être confié à ladite Compagnie, sous telles conditions et règlements qu’il plaira au parlement d’établir, dans le but d’étendre le commerce de ce pays, d’en assurer le bon gouvernement, de pourvoir à l’amélioration morale et religieuse des peuples de l’Inde. » L’auteur de ces différentes motions fit dès lors connaître une partie des modifications que le ministère se proposait d’apporter à la gestion des affaires de l’Inde. Il s’agissait d’établir une quatrième présidence, d’instituer un conseil suprême chargé de faire des lois et règlements pour l’Inde, de rendre plus dépendantes que par le passé du gouverneur-général les présidences de Madras et de Bombay, etc., etc. Les trois résolutions des communes furent communiquées le 17 juin à un comité de la chambre des lords, qui les prit en considération peu de jours après ; après ordonna qu’une nouvelle conférence eût lieu à ce sujet avec