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saient-ils, comme entraînés à exprimer au gouverneur-général leur humble approbation des diverses mesures signalant son administration. Toutes ces mesures avaient en effet pour but les progrès de la civilisation dans les vastes contrées qui s’étaient trouvées sous son administration. Elles ne pouvaient manquer de profiter au commerce, à l’agriculture, en un mot de concourir à l’accroissement du bien-être de la nombreuse population de l’Inde. L’administration de lord William s’était écoulée, continuaient les signataires, au milieu des circonstances différentes de celles de ses prédécesseurs ; ces derniers avaient eu à soutenir des guerres et des expéditions de toutes sortes, glorieuses, sans doute, mais périlleuses aussi, et fatales aux finances ; sa tâche, à lui, lord William plus pénible et moins brillante en apparence, n’en était pourtant pas moins importante. Il lui avait été réservé de consolider les conquêtes faites par d’autres ; de réorganiser les services publics, de lutter contre un déficit toujours croissant, etc., etc. » Diverses autres corporations suivirent l’exemple des marchands et rédigèrent de leur côté des adresses analogues ; enfin, dans une nombreuse assemblée, convoquée à cet effet, la résolution fut adoptée de solliciter de lord William l’autorisation de faire exécuter sa statue, pour en faire l’ornement d’une des places publiques de Calcutta. La cour des directeurs, à son retour en Angleterre, adopta de son côté la résolution suivante : « La cour regrette amèrement