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paux adhérents de sa famille, ruinés par suite des événements de la guerre et de leur attachement à sa personne, seraient favorablement accueillies ; qu’il en serait de même de ses recommandations au sujet des brahmes entretenus par sa famille, ou des établissements religieux fondés par elle ; 6° que les propositions ci-dessus devaient non seulement être adoptées par Bajee-Row, mais lui-même s’être rendu dans les vingt-quatre heures dans le camp du général Malcolm ; qu’autrement les hostilités recommenceraient immédiatement, et il n’y aurait plus lieu à aucune négociation ultérieure.

Tout en négociant, Malcolm ne négligeait pas les dispositions militaires. Le brigadier-général Doveton prit position entre le camp du peschwah et Asseerghur, où ce dernier avait envoyé une grande partie de ses effets précieux et de son argent. Le lieutenant-colonel Russell quitta sa position à Bhoorgaum, et se mit en mesure d’attaquer Trimbukjee : ces deux officiers, Doveton et Russell, devaient s’entendre à cet effet. Ces dispositions prises, sir John Malcolm alla camper, dans la matinée du 3, dans le voisinage de Kairee, où il avait invité Bajee-Row à se rendre, et où tous deux s’étaient rencontrés deux jours avant. Mais les dispositions de sir John Malcolm prises publiquement et à dessein, afin qu’elles fussent rapportées au peschwah et le convainquissent de sa ferme résolution de l’attaquer au premier moment, lui furent en effet transmises de toutes parts. Anund-Row-Jeswunt, tout troublé de