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des Communes furent invités à continuer leurs tâches.

Les commissaires proposèrent la lecture d’une lettre de M. Goring, qui se trouvait dans un recueil de pièces, imprimé par ordre de la chambre ; lettre qui énonçait ce fait de la réception des présents. Ils soutinrent que la chambre, en la faisant imprimer, l’avait déjà considérée comme un témoignage. Une longue contestation s’ensuivit. Deux fois les lords se retirèrent pour en délibérer ; à la fin ils repoussèrent cette lecture par cette décision : « Qu’aucun papier ne pouvait être lu, par cette seule raison qu’il se trouvait dans le recueil de pièces cité. » Les commissaires insistèrent sur la lecture par les deux raisons : 1° comme partie d’une consultation qui avait déjà été lue ; 2° comme ayant rapport à quelque chose de fait par M. Hastings puisqu’il avait prié la cour des directeurs de la lire ou de l’examiner en la lui envoyant. Les légistes firent leurs objections ordinaires ; les lords demandèrent aux commissaires si c’était bien là tout ce qu’ils avaient à dire en faveur de la lecture de cette pièce. Sur leur réponse affirmative, les lords, après nouvelle délibération, répondirent que la lettre ne serait pas lue. Les commissaires commencèrent dès lors à attaquer M. Hastings sur la nomination de la Munny-Begum. Le lord chancelier interrompit les commissaires et leur demanda combien de temps prendrait la discussion de ces chefs d’accusation. Les commissaires répondirent