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LIVRE IX.

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Le rajah de Tanjore avait contribué de ses troupes et de son argent pendant la durée de la guerre avec Hyder ; cependant il n’en continuait pas moins à entretenir de secrètes relations avec ce dernier, et cette conduite indisposa contre lui la Compagnie et le nabob, qui en furent instruits. À la conclusion de la paix de 1769, la présidence de Madras avait exigé que Morari-Row, chef mahratte, dont les États avaient été formés aux dépens de Hyder, fût compris dans ce traité. Hyder réclamait la même condition au profit du rajah de Tanjore : les Anglais admirent sans difficulté ce dernier au bénéfice du traité, toutefois comme leur propre allié, leur protégé, non comme celui de Hyder. Plus tard, dans leur embarras d’argent, le nabob et la Compagnie tournèrent plus d’une fois un œil d’envie vers les trésors du rajah, ou du moins vers