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d’entraîner le pays dans une guerre quelconque. La cour des directeurs et le ministère se mirent, un peu plus tard, d’accord sur la base d’un nouveau bill ; la cour des directeurs présenta, le 22 juin 1781, une pétition au parlement pour le renouvellement de la charte. Plus tard, un acte du parlement fut passé, portant : Que la Compagnie, depuis le 24 juin 1778, ayant payé ses dettes au public, ayant réduit ses billets aux limites déterminées, ayant été en possession de tous les bénéfices provenant du territoire indien, elle paiera 400,000 livres sterling au public, en décharge de toutes prétentions (de la part du public) sur les comptes antérieurs au 1er mars 1781 ; que tous les privilèges précédemment accordés à la Compagnie lui seraient continués jusqu’à trois années, après que notice en serait donnée, après le 1er mars 1781 ; que la Compagnie paierait un dividende de 8 p. 100 par an sur les fonds du capital, les trois quarts du surplus au public, se réservant l’autre quart pour son propre usage ; que les droits réciproques de la couronne et de la Compagnie sur les territoires possédés demeuraient tels qu’ils étaient alors. De toutes les propositions mises en avant par le ministère pour la réforme à opérer dans le gouvernement de l’Inde, une seule fut mise là exécution : celle concernant le pouvoir des ministres, sur les transactions politiques de la Compagnie. Il fut décidé que toutes dépêches envoyées dans l’Inde, concernant les finances et les affaires civiles et mili-