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tion sous-entendue, mais explicite, de cette situation ; que le roi se réservait le droit de régler l’intérieur, la discipline, l’organisation, etc., etc. des troupes ; mais qu’il ne leur donnait aucune instruction pour leurs opérations ; qu’en conséquence elles étaient laissées à la volonté de ceux qui les employaient. Le général fit une réponse dans laquelle il contestait ce droit ; il continuait à réclamer la faculté de n’obéir que lorsque lui-même le jugerait convenable. Le comité répliqua par une défense formelle au général de donner aucun ordre aux troupes du roi ou de la Compagnie, excepté sur les détails de la discipline et de l’ordre intérieur. Il ne résista pas ouvertement ; il s’en vengeait en ne cessant d’opposer des obstacles à l’exécution de tout ce que voulait faire le comité ou le président. Ainsi, dans les circonstances actuelles, le comité le pressa vivement de mettre l’armée en mouvement pour frapper un coup décisif. Le général affecta d’abord de ne pas ajouter foi à la nouvelle, plus tard il assura que l’armée serait prête en temps convenable. Le fait de la mort de Hyder devint certain, les remontrances de la présidence redoublèrent. L’officier qui commandait à Trippasoor fit donner la nouvelle que le camp ennemi était dans la consternation et la confusion ; le même officier ajoutait qu’une attaque faite avant l’arrivée de Tippoo ne manquerait pas de le disperser. Le général Stuart déclara alors que le dénuement de l’armée, l’absence de moyens